Homélie du 30 novembre et 1er décembre 2019 (1er dimanche de l’Avent)

Sanctuaire de la Miséricorde

Homélie du 30 novembre et 1er décembre 2019 (1er dimanche de l’Avent)

St-Matthieu 24, 37-44

Il y a une semaine un couple d’amis, Kyle et Marie-Josée, m’ont annoncé une grande nouvelle. Enfin, ils auront un enfant! Ça fait tellement d’année qu’ils essaient et là, voilà que le petit enfant est là, bien discret dans le ventre de Marie-Josée.

Kyle et Marie-Josée ont complètement changé de vie. Marie-José fait attention à ce qu’elle mange, elle ne fume plus. Kyle commence à préparer la chambre de leur fille.

C’est quelque chose; le ventre de Marie-Josée n’a pas encore grossi, aucun signe de vie est apparent à nos yeux, mais les parents le savent : ils attendent un enfant !

Une autre année liturgique commence : ce sont toujours les mêmes textes qui reviennent chaque année ! Mais pourquoi ? Pourquoi l’Église répète chaque année les mêmes textes de la Parole de Dieu ? C’est que parfois nous sommes dur d’oreille. C’est qu’Il veut (Jésus), comme un bon papa, enfoncer dans notre cœur et notre esprit son message d’amour et éveiller nos cœurs à sa présence.

Dans l’Évangile d’aujourd’hui Jésus nous parle avec des histoires que tout le monde connaissait dans son temps. Il parle que Dieu peut venir dans nos vies à tout moment, par surprise un peu comme lorsque cela s’est produit dans la vie de Noé. On mangeait, on buvait et oups, le déluge est arrivé par surprise. Jésus nous invite à rester vigilant, à veiller parce que Dieu est là, présent dans nos vies. Tellement qu’on peut parfois passer à côté, tellement il est proche de nous !

Que pouvons-nous retirer comme leçon de vie dans cette Évangile ? Qu’est-ce que Jésus veut nous dire ? Nous commençons le temps de l’Avent. Qu’est-ce que nous pouvons retirer comme fruit dans nos vies de ce beau temps liturgique que l’Église nous propose ?

Durant tout le temps de l’Avent nous allons méditer le mystère de la femme enceinte plus spécialement Notre-Dame-de-l ’Avent.

Cette semaine je retiens deux choses :

1- Habité

Je porte Jésus en moi. En apparence il n’est pas là, je ne le vois pas. Mais comme la femme enceinte Marie-Josée, je crois que l’Enfant est là même si je ne le vois pas.

2- Veiller

Quand une mère porte un enfant en elle, la vie change, tout change autour d’elle. Même les personnes qui l’entourent change.

Je vais veiller sur l’Enfant que je porte (Jésus). Comme Marie a veillé sur son enfant durant les neuf mois de gestation. Elle a veillé à préparer la venue de son enfant. Faisons comme Marie et Marie-Josée, préparons nos cœurs à la venue de Dieu dans nos vies. Veillons sur notre cœur pour extirper ce qu’il y a de mal en lui.

Dans le quotidien de ma vie, durant mon travail, mon bénévolat est-ce que je prends du temps avec l’Enfant Jésus en moi ? Est-ce que l’Enfant que je porte est la priorité dans ma vie ? Ou bien je suis plus dans l’insouciance de cette présence discrète que je porte en moi. Est-ce que je suis à l’affût des surprises que Dieu peut faire dans ma vie ? Que ce soit par une bonne nouvelle, par l’annonce d’une mauvaise nouvelle, des inquiétudes, un nouvel emploi, l’annonce de la venue d’un enfant, etc. Je me laisse surprendre par Dieu cette semaine.

Je termine avec une prière. La prière de Notre Dame de l’Avent.