Heureux sommes-nous!
Quel avenir Dieu réserve-t-il à ses amis dans son Royaume? Il est lui-même source de joie et de bonheur pour eux. Nous sommes ce peuple immense en marche vers le Dieu saint.
Tout au long de l’évangile de ce jour nous lisons 9 fois le mot : HEUREUX!
Il me semble que seulement ce mot résume tout ce que nous trouverons au ciel, tout ce que vivent aujourd’hui et pour toujours les saints et saintes déjà rendus. Oui, heureux, heureuses, les saints et saintes que l’Église a proclamé-es déjà ainsi : saint Joseph, saint Jean, sainte Marie-Madeleine, sainte Thérèse et tous les autres. Mais rien ne nous empêche de croire que nos parents, nos ami-es peuvent aussi porter ce nom. Pourquoi pas?
Quand Jésus dit : « Heureux », ce n’est pas un constat de bonheur. Je crois qu’Il veut dire : En marche, tiens bon, ne te laisse pas décourager. C’est bien sa parole pour ce temps que nous vivons : regarde vers moi, sois dans l’espérance de jours meilleurs, fais-moi confiance.
La première béatitude est le secret de toutes les autres. Pauvres de cœur, c’est la qualité de ceux qui ont besoin de Dieu : ceux qui pleurent, les doux, ceux qui ont faim et soif de la justice, ceux qui sont miséricordieux, les cœurs purs, les artisans de paix, ceux qui sont persécutés pour la justice. Jésus nous apprend ainsi à nous émerveiller, car son regard n’est pas celui des humains.
J’entends parfois des personnes dire que la sainteté c’est pour une classe à part. Croyons sincèrement que nous aussi nous cheminons dans la foi et nous souhaitons être admis dans le Royaume. « En empruntant la voie des béatitudes où Jésus lui-même a marché, nous choisirons le chemin qui conduit à la sainteté. » (Vie liturgique)
À la veille de cette commémoration des défunts, n’hésitons pas à croire que déjà ces personnes que nous avons connues et aimées font partie de cette grande famille de Dieu.
Ils sont nombreux les bienheureux qui n’ont jamais fait parler d’eux… Éternellement heureux! Dans son royaume.
Robert Lebel
S. Isabelle Paquet, cnd Dorval
