3e dimanche de l’Avent

Sanctuaire de la Miséricorde

3e dimanche de l’Avent

Soyons dans la joie, préparons-nous, Il vient le Messie.

Quel autre attendons-nous?

C’est le dimanche de la joie: « Soyez toujours dans la joie du Seigneur; je le redis: soyez dans la joie, le Seigneur est proche. »  Début de la messe.

Si vous êtes d’accord avec moi, ça fait si longtemps que nous ne parlons que de Covid, de meurtres à l’arme blanche, de la guerre en Ukraine… alors qu’on nous parle de joie il est temps de le lire en majuscule JOIE et répétons-le: JOIE!

Pensons-y bien : un Sauveur s’en vient vite. Et Isaïe dans la première lecture n’arrête pas de nous faire rêver: « Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose, qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie! » J’écris cela et il me semble que tout le monde danse déjà. Et saint Jacques ne cache pas non plus sa joie : « La venue du Seigneur est proche. »

Et que dire de l’évangile qui nous parle de tous les actes de bonté qu’a faits Jésus:

« Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. »  Toute la liturgie y compris le psaume nous parle de nos raisons d’être dans la joie.  N’y a-t-il pas, au moment où vous lisez, quelque chose qui bouge un peu en vous?  C’est ce que je vis et c’est bon à vivre.

N’est-il pas merveilleux de vivre pour un moment une joie qui n’est pas de la terre, une joie qui se nomme: espérance, foi, amour. Alors, avec Marie-Pierre Delorme qui a écrit le texte d’avant la messe nous pouvons dire: « Quel autre attendons-nous? »

 Nous découvrons un Messie déroutant de miséricorde. A Noël, Dieu se fiche pas mal de nos catégories. Il nous aime et nous invite à le prendre dans nos bras. Sommes-nous prêts à accueillir ce Messie-là, ce royaume-là ou bien voulons-nous encore en attendre un autre?

Dieu notre Père, fais que ta joie jaillisse de notre cœur, de notre bouche, de nos mains et se transforme en élans de générosité, de tendresse et de consolation. »

Et puisque c’est le dimanche de la joie, … pour rire un peu:

« Une enseignante de français demande à ses élèves: « Quand je dis: je suis belle, je parle à quel temps? » Jean répond: « Sûrement au passé, madame. »

S. Isabelle Paquet, CND