3e dimanche de l’Avent : « Soyez dans la joie »
Être dans la joie, ça se décide… Je peux décider de récriminer tout le temps. Je peux aussi décider d’être dans la joie. C’est étonnant. Parfois on se dit: “mais la joie, ce n’est pas moi qui choisis”. Et oui! C’est nous qui choisissons. Sinon, saint Paul ne nous dirait pas: « soyez dans la joie ». Être toujours joyeux est une bonne résolution. Et quand nous, on est joyeux, on donne de la joie aux autres. Alors pour être dans la joie, il y a un travail de notre part à faire. Pensons un moment aux motifs de notre joie : On peut être dans la joie parce que nous sommes connectés à Dieu, parce que nous sommes bien avec ce Père unique et généreux.
Le Christ est notre ami, parce que nous avons la foi. Ça, c’est un motif de joie ! Réjouissons-nous.
Un deuxième motif ? Dieu est toujours fidèle. Même si moi je ne le suis pas toujours, Lui, Il m’aime.
Et je peux aussi me réjouir parce que Dieu fait des merveilles. Oui Dieu fait des merveilles.
Et puis, Dieu a toujours souci du pauvre et du malheureux. Ça aussi, c’est un motif de joie.
La joie, ce n’est pas toujours rire aux éclats. La joie, c’est surtout le fait d’être là, maintenant, à ma place, dans cette paix avec le Seigneur parce que la joie et la paix, ça va ensemble. Alors je vais reprendre le mot de saint Paul « Soyez dans la joie, rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard. »
Quand une naissance s’annonce dans nos familles, nous nous préparons pour accueillir le nouvel enfant. En ce troisième dimanche de l’Avent, qui nous place à mi-chemin de la célébration de la Nativité, chaque personne est invitée à se demander ce qu’elle doit faire concrètement pour que son cœur soit une digne demeure pour l’Enfant de Bethléem. Car, rappelons-nous, la joie qui doit dilater notre cœur se trouve dans l’allégresse de Dieu. Aussi, pour que notre joie devienne réalité, il faut que le Seigneur trouve un écho, une place dans nos vies. « Soyons dans la joie, la vraie joie! »
S. Isabelle Paquet, CND