Le carême, un temps pour aimer et goûter la miséricorde
Extrait de la conférence du 21 février 2020 dans le cadre des 3e vendredi du mois de l’Œuvre de Jésus Miséricordieux.
Carême « Un temps »
Quarante jours comme quarante semaines de gestation. Le carême est donc comme un temps de gestation pour nous laisser façonner par Marie. L ‘enfant en gestation ne fait rien, il se LAISSE FAIRE. Nous devons retrouver cette attitude d’abandon. En fin de vie, nous sommes obligés de revenir à l’abandon, on perd en autonomie et on doit se laisser conduire. Le Seigneur, par le cycle de notre vie, nous conduit pour nous préparer à sa rencontre.
Mathieu 18-1,5 « Redevenir semblable à un enfant pour entrer au royaume des cieux »
Ou comme Pierre, qui va marcher sur les eaux pour aller rejoindre Jésus. Tant qu’il regarde vers Jésus il marche sans problème. Mais quand il détourne son regard… “en voyant le vent, il eut peur et commença à couler”. C’est en détournant notre regard du Christ que la peur nous gagne et on coule ! Mais si notre regard reste fixé sur Jésus, nous allons vivre un carême magnifique dans la grâce!
« Pour aimer »
Durant le carême, l’amour doit être notre seule préoccupation, non les privations, mais l’amour ! Le but n’est pas les sacrifices, mais Jésus ! Oui le jeûne, l’aumône, la prière, … mais pour nous mener à Jésus !
Se priver pour donner à quelqu’un d’autre, pour économiser et donner aux pauvres ! La prière oui, mais pour se rapprocher de Jésus, non pour se dire qu’on est bon, on a bien fait, on a fait toutes nos prières… mais prier en nous laissant regarder par Lui, et en Le regardant, dans le silence, être simplement avec Lui. Un échange de regards d’amour.
Jésus est venu nous dire que l’amour ne devait pas avoir de limite, on ne s’en tient pas aux privations, on se tourne vers les autres avec amour.
Dans les Évangiles, Jésus veut nous rencontrer chaque jour, pour qu’on apprenne à mieux Le connaître, pour mieux vivre l’amour comme Lui.
« Pour goûter la miséricorde »
Car nous ne serons pas capables 24h/24 d’aimer parfaitement, la miséricorde du Seigneur est là. Ouff !!!
PJ (Petit Journal) 1485: “Ne redoute pas ton Sauveur, âme pécheresse. C’est moi qui fait les premiers pas car je sais que tu n’es pas capable par toi-même de t’élever jusqu’à moi (…). Ma miséricorde est plus grande que ta misère et celle du monde entier (…) Viens et puise les grâces de cette source (l’eau et le sang jailli de son cœur) et puise avec le vase de la confiance ».
Père Dominc Richer
